Orthophonie

Clémence Barrière Orthophoniste
  • Troubles alimentaires
  • Troubles oro-myo fonctionnels
  • Troubles du langage oral
  • Troubles de la cognition mathématique
  • Troubles du langage écrit
  • Surdité congénitale ou acquise
  • Troubles neurologiques acquis
  • Paralysies faciales

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Emma Monot Orthophoniste
  • Troubles alimentaires
  • Troubles oro-myo fonctionnels
  • ⁠Troubles du langage oral
  • Troubles du langage écrit
  • Troubles neurologiques acquis

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Qu’est ce que l’orthophonie ? 

L’orthophonie est une profession de santé relevant de la famille des métiers de soins.
Elle consiste à prévenir, à évaluer et à traiter les difficultés ou troubles :
– du langage oral et écrit et de la communication,
– des fonctions oro-myo-faciales : alimentation, déglutition ou articulation
– des autres activités cognitives dont celles liés à la phonation, à la parole, au langage oral et écrit, à la cognition  mathématique.
Elle consiste également à :
– à maintenir les fonctions de communication et de l’oralité dans les pathologies dégénératives et neuro-dégénératives,
– et à dispenser l’apprentissage d’autres formes de communication non verbale permettant de compléter ou de suppléer les fonctions verbales.

Quand consulter ?

Les orthophonistes du cabinet sont formées aux disciplines suivantes :

Consultations bébés – enfants – ados :

  • Troubles du langage oral : retard d’apparition du langage (difficultés à produire des mots ou des phrases) ou trouble neurodéveloppemental (= dysphasie)
  • Troubles du langage écrit : difficultés de lecture, de compréhension, d’orthographe ou trouble neurodéveloppemental (= dyslexie-dysorthographie)
  • Troubles de la cognition mathématique : difficultés de numération, de calculs, de représentation du nombre, de résolution de problèmes ou trouble neurodéveloppemental (= dyscalculie)
  • Troubles alimentaires pédiatriques : troubles de la succion, difficultés de diversification alimentaire, restriction du panel alimentaire…
  • Prise en soins du handicap : autisme, syndromes génétiques, surdité…
  • Paralysie faciale
  • Neurologie (traumatismes crâniens, AVC…)
  • Troubles oro-myo-fonctionnels : déglutition, articulation, apnées du sommeil…

Consultations adultes : 

  • Surdité
  • Paralysie faciale
  • Neurologie (déclin cognitif, pathologies neuro-dégénératives, AVC, traumatismes crâniens…)
  • Troubles oro-myo-fonctionnels : déglutition, articulation, apnées du sommeil…
  • Langage écrit : difficultés de lecture, d’orthographe ou de compréhension écrite
  • Langage oral : difficultés à produire correctement certains mots, phrases ou un discours cohérent

 

 

Retard d’apparition du langage oral, quelques repères

Le développement du langage chez les tout-petits suit des étapes clés, et il est essentiel de connaître les repères pour identifier d’éventuels retards ou difficultés.

Dès 12 mois, un enfant comprend généralement plusieurs mots simples et commence à prononcer ses premiers mots isolés.

Entre 18 et 24 mois, le lexique s’enrichit, avec environ 50 à 100 mots attendus, et l’enfant peut commencer à associer deux mots pour former des mini-phrases (« papa parti », « maman dodo »).

Vers 3 ans, on observe l’apparition de phrases plus complexes et d’un vocabulaire qui peut atteindre 200 à 300 mots.

Au niveau du développement phonologique (= sons de la parole), il est normal qu’un enfant de moins de 3 ans simplifie certains sons ou groupes de sons, mais ces simplifications doivent progressivement disparaître avec l’âge. Un enfant de 3 ans doit normalement être compris par des personnes extérieures au cercle familial.

Si vous avez des doutes concernant le langage ou l’articulation de votre enfant, une consultation orthophonique peut vous apporter des réponses et des conseils adaptés. N’hésitez pas à nous contacter pour un premier bilan.

 

Difficultés alimentaires, quelques repères

Le développement alimentaire d’un enfant suit des étapes précises, et certaines difficultés peuvent nécessiter une intervention.

Dès la naissance, l’allaitement ou le biberon sont essentiels : une succion efficace doit durer environ 10 à 20 minutes par tétée.

Vers 6 mois, l’introduction des aliments solides commence, et les premiers morceaux fondants sont généralement introduits autour de 8 à 10 mois.

À 12 mois, un enfant devrait être capable de mâcher de petits morceaux plus fermes.

Entre 18 mois et 2 ans, il est courant d’observer de la néophobie alimentaire, c’est-à-dire la réticence à goûter de nouveaux aliments. Cette phase est normale, mais elle doit être gérée avec patience et sans pression, pour éviter qu’elle ne persiste. À cet âge, il est crucial de proposer une alimentation variée comprenant toutes les catégories alimentaires : légumes, fruits, protéines, produits laitiers, céréales. Un panel diversifié contribue au développement du goût et favorise l’acceptation de nouvelles textures et saveurs.

 

Si vous remarquez des difficultés alimentaires chez votre enfant, comme un refus persistant des morceaux, des régurgitations fréquentes, ou une alimentation très limitée (certaines textures ou catégories alimentaires évitées), une consultation orthophonique peut vous aider à identifier et traiter ces troubles. Nous sommes là pour vous accompagner.